Comment éviter quatre erreurs couteuses de leadership

Je ne sais pas si vous arrivez à la même constatation, mais plusieurs leaders que je rencontre n’ont pas décidé consciemment de le devenir. Plutôt, ils se sont retrouvés dans une fonction de leadership par nécessité.  Un patron ou un superviseur quitte et un nouveau leader est « voté, nommé, promu » pour le remplacer.  Si l’organisation n’a pas intentionnellement développé une culture de croissance et de perfectionnement pour son personnel, ses nouveaux leaders se retrouvent à assumer des fonctions où les attentes et responsabilités sont énormes.  Dans ce contexte, le résultat n’est souvent pas celui souhaité par le leader et son organisation.

Hans Finzel, auteur, conférencier et sommité dans le domaine du leadership, partage de précieux conseils dans son livre : The Top Ten Mistakes Leaders Make. Voici un résumé de quatre erreurs souvent commises par les leaders et quelques solutions pour les éviter :   

1.  Le leadership autocratique

L'erreur la plus courante consiste à utiliser un style de leadership autocratique. Ce style de leadership est souvent adopté par des leaders insécures, ou par des personnes projetées prématurément en position d’autorité, avant qu’elles aient pu développer leur potentiel.  Ce type de leader se considère comme la personne « en autorité » et par conséquent, offre peu d’écoute. Ce leader s’abstient aussi de déléguer des responsabilités, préférant garder le contrôle. L'opposé de ce leader est le leader-serviteur. Ce dernier est d’actualité, car les leaders émergeants préconisent davantage un leadership participatif, que directif.  Ils sont à la recherche d’un coach et non d’un patron.  Au-delà d’occuper un emploi, ils veulent faire croître et optimiser leur potentiel. 

2.  PRIORISER LES TÂCHES AU DÉTRIMENT DES PERSONNES

Une autre erreur commune est celle de focaliser uniquement sur l'exécution d’une tâche ou d’un projet, au détriment des personnes. Le modèle du comportement humain DISC, révèle que les gens sont soit axés vers les « taches », ou vers les « personnes ».  Les leaders les plus efficaces à long terme, sont évidemment ceux qui comprennent que les gens avec qui ils travaillent ont besoin de reconnaissance et de soutien.  En effet, l’essence même du leadership est non seulement d’exercer son influence pour accomplir des tâches et des projets, mais aussi de contribuer au perfectionnement des autres. Le but étant que nos associés puissent eux aussi, réaliser leur destinée. 

3.  L’ABSENCE D’AFFIRMATION

La troisième erreur, surtout observée chez les leaders insécures, est celle d’exiger beaucoup de ses coéquipiers, en omettant de les affirmer. Remarquez bien que j’utilise le mot « affirmation » et non « flatterie ».  La flatterie est de louer excessivement, ou faussement une personne, dans le but de plaire ou de séduire.  Or, l’action d’affirmer une personne est de reconnaître chez elle un comportement, une attitude, ou une qualité qui vaut la peine d’être soulignée et encouragée. 

4.  PAS DE PLACE POUR LES « NON-CONFORMISTES »

Le dictionnaire Larousse définit un non-conformiste comme « un individu avec une attitude indépendante à l’égard des usages établis ».   Le leader non-conformiste peut être perçu comme intimidant, en plus d’être mal compris, parce qu'il ne « s'intègre pas » facilement au moule préétabli.  Cependant, il possède bien souvent la créativité qu’a besoin une organisation pour demeurer compétitive et pertinente.  Pour qu’une organisation évite de se dissiper, elle doit se montrer ouverte à accueillir l’esprit créatif, audacieux et défricheur du non-conformiste.

En terminant, rappelez-vous qu’il est tout à fait possible pour une organisation d’offrir d’excellents produits et services, tout en privilégiant l’aspect relationnel avec ses membres.

Si vous avez besoin d’optimiser votre potentiel, n’hésitez pas de communiquer avec moi!