Est-ce que tu connais l’expression « syndrome de l'imposteur » ?

Je connais des personnes qui ne sont pas familières avec ce terme, mais qui en ont pourtant ressenti les effets. Des effets tels que :

• Ne pas avoir l'impression de mériter un poste, une promotion, une relation, etc. ;
• Se demander quand leur entourage va découvrir qu’ils ne sont « pas qualifiés » ;
• Se sentir mal à l’aise lorsque quelqu’un les félicite pour leur contribution à la réussite d’un projet.

     Bref, le syndrome de l’imposteur est un phénomène psychologique où une personne doute de ses compétences et a peur d’être « démasquée » comme une fraude, malgré des preuves de succès. 

Pour être franc, j’ai moi-même vécu, à différentes étapes de ma vie, les effets du syndrome de l’imposteur.

Même après avoir…

• Dirigé un regroupement d’églises ;
• Servi en théâtre opérationnel en Afghanistan pendant 12 mois ;
• Mis sur pied divers ministères et projets qui fonctionnent encore aujourd’hui,

Mais voici ce que je fais différemment : au lieu de me dénigrer et de faire confiance à mes émotions, j’ai décidé d’accepter ces moments, de les confier à Dieu et de m’appuyer sur Lui.

1. Je suis reconnaissant pour toutes les opportunités de service, même celles qui me poussent hors de ma zone de confort.
2. Je considère les défis – et même mes échecs – comme des opportunités d’apprentissage et de croissance, plutôt que comme la preuve de mes insuffisances.
3. Lorsque mes connaissances et compétences sont dépassées, je cherche des personnes qui peuvent m’aider à trouver des solutions créatives.

Bref, nous avons tous des moments d’incertitude, de doute, d’apprentissage. Ces moments peuvent nous maintenir dans la peur et le syndrome de l’imposteur… ou bien devenir des occasions de croissance et de renforcement de notre foi et de notre confiance en Dieu.

Alors, écris ce livre, fais le saut vers un nouvel emploi ou un nouveau poste qui te passionne, organise cette conférence ou cette formation dont tu rêves, devient l’animateur d’un groupe maison… Ne laisse pas la peur ou le syndrome de l’imposteur voler ta destinée. Tu n’as pas besoin d’être parfait pour faire le premier pas !

Tu ne vaincras peut-être jamais toutes tes peurs ou tes insécurités, mais tu peux apprendre à faire confiance à Dieu et à te rappeler cette vérité :

« Je puis tout par celui qui me fortifie. » (Philippiens 4.13)

Bonne semaine !