Connais-tu les trois traits indispensables d’un bon coéquipier?

Dimanche dernier, j’ai passé l’après-midi avec une équipe de jeunes leaders âgés entre 20-35 ans. Je leur ai partagé une formation intitulée « Le coéquipier idéal[1] ».  Les principes sont tirés du livre de Patrick Lencioni, qui identifie l’humilité, la soif de réussir et l’intelligence sociale, comme étant les principaux traits indispensables d’un bon coéquipier.

Voici un bref descriptif de ces trois traits : 

•  L’humilité

Une personne égocentrique a de la difficulté à travailler en équipe parce qu’elle est centrée sur son avancement personnel, plutôt que le progrès de l’équipe, ou de l’organisation. 

Contrairement à ce que certains peuvent penser, l’humilité n’est pas un manque de confiance en soi, où la personne à tendance à « minimiser ses capacités ».

Au contraire, bien que les personnes humbles ne s’estiment pas supérieures aux autres, elles sont tout aussi capables de reconnaitre leurs capacités, talents et réalisations; elles reconnaissent leur valeur, mais ne ressentent pas le besoin de s’en vanter pour autant.  Dans son style unique, l’auteur C.S. Lewis définit de manière perspicace sa définition de l’humilité de la façon suivante: « L’humilité, ce n’est pas de penser moins de soi, mais de penser moins à soi. » 

Alors, les personnes humbles préfèrent partager le mérite de leurs réalisations en faisant valoir les atouts de l’équipe. Elles définissent le succès sur une base collective, plutôt qu’individuelle. 

•  La soif de réussite

Le 2e trait est celui de la soif de réussir, communément identifiée dans les milieux chrétiens comme étant une soif de « servir ».  Certes, en tant que leaders chrétiens, nous avons le désir de réussir, mais nous voulons le faire avec une attitude de service.  Ce type de personne fait preuve d’initiative, de zèle, de prévoyance et de productivité.  Elle est un atout indispensable pour l’équipe.

•  L’intelligence sociale

L’intelligence sociale n’a rien à voir avec les facultés intellectuelles d’une personne, ni son intelligence émotionnelle.  L’intelligence sociale fait preuve d’un bon jugement et d’une intuition devant les subtilités des dynamiques dans les relations interpersonnelles.  Cette personne est consciente de l’impact de ses paroles et gestes lors de ses interventions avec autrui.  Elle fait preuve de savoir-être par son ouverture et sa diplomatie.

« L’efficacité des traits d’humilité, de la soif de servir et l’intelligence sociale ne résident pas dans une de ces qualités en particulier, mais plutôt dans leur combinaison. »

Question de mentorat : Lequel de ces trois traits me pose davantage un défi et que puis-je faire pour m’améliorer afin d’être un coéquipier plus efficient ?

[1] LENCIONI, PATRICK, Le coéquipier idéal, reconnaître et cultiver les trois vertus essentielles d’un bon coéquipier, Brossard, Les Éditions Un monde différent, 2017