La bienveillance envers les plus vulnérables

Prendre soin des démunis est une valeur enseignée par de nombreuses traditions religieuses.  Le livre des Proverbes (14. 31) fait un texte interpellant : « Exploiter le faible, c'est insulter son Créateur, mais faire grâce au pauvre, c'est l'honorer. »  Prendre soin des démunis est une façon d’honorer Dieu.

L'archevêque Desmond Tutu, qui était un ardent défenseur des droits humains en Afrique du Sud disait : « Si vous êtes neutre dans des situations d'injustice, vous avez choisi le camp de l'oppresseur. » Le révérend Martin Luther King, également grand partisan des droits humains en Amérique du Nord déclarait que : « L’église qui demeure silencieuse devant l’injustice est une église qui perd sa valeur. »

Un autre texte qui rend notre parcours de foi intéressant et vivifiant est celui de Michée 6.8 : « Ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu. »  C’est un fait que Dieu est à la recherche de personnes qui « l’honorent en faisant grâce aux démunis », aux plus vulnérables. 

La parabole du bon samaritain nous donne une illustration claire de cette valeur fondamentale. Jésus raconte l'histoire d'un homme agressé et laissé pour mort au bord du chemin; tandis que ceux qui normalement auraient dû l'aider, le prêtre et le lévite, choisissent de passer outre. En agissant ainsi, ils se détournent non seulement de leur prochain, mais de Dieu en manquant l'occasion de manifester Sa grâce envers quelqu'un en besoin.

Dans société égocentrique, il est plus simple de détourner le regard, de suivre l'exemple du prêtre et du lévite, qui, nul doute, trouvèrent des justifications à leur inaction. La surcharge de responsabilités, le manque de temps, la peur de s'engager dans quelque chose de trop prenant – toutes ces raisons sont compréhensibles, mais demeurent des obstacles pour ne pas dire des excuses à l'amour et à la justice que Dieu appelle chacun à pratiquer.

À l’inverse, le Samaritain, bien que n’appartenant pas à la même race que le blessé, incarne la compassion et la miséricorde de Dieu en s'arrêtant pour le secourir. Il démontre que le véritable amour et la foi en Dieu se manifestent dans l'action en faveur des plus vulnérables quelle que soit leur race ou religion.

Le fait de suivre cet exemple signifie de s’engager activement dans la pratique de la bienveillance et de la justice. Car, choisir de ne pas fermer les yeux, de pratiquer la justice et la miséricorde, c’est plus qu’une exigence morale pour l’être humain : c’est une manière de vivre. Ainsi, en soignant les blessés de la vie, nous rendons hommage à Dieu en lui permettant de se manifester à travers nous et nous rendons un grand service à la société.

Questions de mentorat : Qui sont les plus vulnérables dans votre environnement et comment pouvez-vous honorer Dieu avec ce que vous êtes ?

Ce texte est un extrait de mon livre, « Maximisez votre potentiel, 31 principes clés des Proverbes pour réaliser votre destinée ».  Pour ceux intéressés à s’en procurer une copie, voici le lien :

https://www.editionsinspiration.com/products/maximisez-votre-potentiel?ref=pierre_bergeron